100% des gagnants ont tenté leur chance
Je me souviens que pour mes 4 traitements de FIV, j'évitais l'alcool, je diminuais les cigarettes.
Je me souviens que pour les 2 transferts qui ont suivi, je restais allongée les 4 premiers jours, ne portait rien de lourd.
Bien entendu, plus une clope ni un apéro, pas de sport, pas de sortie.
Je parlais à mes embryons dans mon ventre, je me projetais beaucoup: changer la voiture, l'appart, gérer le boulot...
Et puis le temps a passé.
Les échecs se sont succédés.
La lassitude s'est emparée de moi.
Et puis j'ai quitté mon compagnon.
Et j'ai rencontré mon choudou.
Et j'ai repris un peu de PMA...
Mais voilà, on ne peut pas toujours tout donner continuellement.
C'est comme un sportif de haut niveau, il ne pourrait pas enchainer les compétitions internationnales tous les jours.
J'étais fatiguée de tout ça, je ne voulais plus changer ma vie à chaque tenatative.
Et puis je me préparais, petit à petit, à l'idée de ne jamais être maman.
Pour la première IAC, j'ai fait attention quand même.
Pour la deuxième, un peu moins.
Pour la troisième... ça a été la foire à la saucisse.
A 2 dpo, nous partions pour un we de folie à Montpellier!
Au programme: de l'alcool, des clopes, des déhanchement digne d'une claudette sur la place du village pour le bal de l'année, une randonnée de 3h, 4h de voitures dans le we.
De 4 dpo à 7 dpo, l'été est arrivé, avec ses barbeucs et ses apéros qui s'éternisent.
A 8 dpo, j'ai dit à choudou "C'est mort, je le sens, je n'y crois plus!"
A 9 et 10 dpo, c'était le we en thalasso, là encore, un we de débauche comme on peut en avoir le secret à 32 balais!
Sexe, alcool et bain bouillonant!
A 11 dpo, je voyais cette fameuse deuxième barre apparaitre sur un test de grossesse...
Ca fait longtemps que je veux écrire cette note, mais je ne sais pas trop pourquoi, et surtout je ne sais pas trop qu'en conclure...
Quelque part, cela signifie, qu'on est impuissante face à tout ça.
Et je n'aime pas me sentir inpuissante, c'est une sensation tout à fait désagréable pour moi.
Cela voudrait dire que rien que l'on puisse faire ne pourrait changer quelque chose, et c'est le seul espoir qu'on a dans ces moments là, de se dire que ce qu'on fait contribue au résultat, un peu.
Et en même temps, je me dis que CE N'ETAIT PAS MA FAUTE, quand ça ne marchait pas...
Je n'ai jamais trouvé de réponse à la question "Pourquoi est-ce que ça tombe sur moi/nous??" durant mes 3 années PMA.
Et je crois qu'il n'y a pas plus de réponse à la question "pourquoi est-ce que ça tombe enfin sur nous ce résultat positif??"
Maintenant, je crois qu'en fait c'est une grosse loterie, que Dame Nature est schizophrène et complètement mégalo, et qu'elle s'amuse.
Parfois c'est un truie et parfois elle daigne nous faire toucher du doigt le bonheur.
J'ai vraiment la sensation d'avoir tiré les numéros gagnants au loto, peut-être que ça ne se reproduira plus, mais pour l'instant, peu importe, je m'endors tous les soirs avec mon ticket gagnant bien au chaud dans mon bidon...
Je me souviens que pour les 2 transferts qui ont suivi, je restais allongée les 4 premiers jours, ne portait rien de lourd.
Bien entendu, plus une clope ni un apéro, pas de sport, pas de sortie.
Je parlais à mes embryons dans mon ventre, je me projetais beaucoup: changer la voiture, l'appart, gérer le boulot...
Et puis le temps a passé.
Les échecs se sont succédés.
La lassitude s'est emparée de moi.
Et puis j'ai quitté mon compagnon.
Et j'ai rencontré mon choudou.
Et j'ai repris un peu de PMA...
Mais voilà, on ne peut pas toujours tout donner continuellement.
C'est comme un sportif de haut niveau, il ne pourrait pas enchainer les compétitions internationnales tous les jours.
J'étais fatiguée de tout ça, je ne voulais plus changer ma vie à chaque tenatative.
Et puis je me préparais, petit à petit, à l'idée de ne jamais être maman.
Pour la première IAC, j'ai fait attention quand même.
Pour la deuxième, un peu moins.
Pour la troisième... ça a été la foire à la saucisse.
A 2 dpo, nous partions pour un we de folie à Montpellier!
Au programme: de l'alcool, des clopes, des déhanchement digne d'une claudette sur la place du village pour le bal de l'année, une randonnée de 3h, 4h de voitures dans le we.
De 4 dpo à 7 dpo, l'été est arrivé, avec ses barbeucs et ses apéros qui s'éternisent.
A 8 dpo, j'ai dit à choudou "C'est mort, je le sens, je n'y crois plus!"
A 9 et 10 dpo, c'était le we en thalasso, là encore, un we de débauche comme on peut en avoir le secret à 32 balais!
Sexe, alcool et bain bouillonant!
A 11 dpo, je voyais cette fameuse deuxième barre apparaitre sur un test de grossesse...
Ca fait longtemps que je veux écrire cette note, mais je ne sais pas trop pourquoi, et surtout je ne sais pas trop qu'en conclure...
Quelque part, cela signifie, qu'on est impuissante face à tout ça.
Et je n'aime pas me sentir inpuissante, c'est une sensation tout à fait désagréable pour moi.
Cela voudrait dire que rien que l'on puisse faire ne pourrait changer quelque chose, et c'est le seul espoir qu'on a dans ces moments là, de se dire que ce qu'on fait contribue au résultat, un peu.
Et en même temps, je me dis que CE N'ETAIT PAS MA FAUTE, quand ça ne marchait pas...
Je n'ai jamais trouvé de réponse à la question "Pourquoi est-ce que ça tombe sur moi/nous??" durant mes 3 années PMA.
Et je crois qu'il n'y a pas plus de réponse à la question "pourquoi est-ce que ça tombe enfin sur nous ce résultat positif??"
Maintenant, je crois qu'en fait c'est une grosse loterie, que Dame Nature est schizophrène et complètement mégalo, et qu'elle s'amuse.
Parfois c'est un truie et parfois elle daigne nous faire toucher du doigt le bonheur.
J'ai vraiment la sensation d'avoir tiré les numéros gagnants au loto, peut-être que ça ne se reproduira plus, mais pour l'instant, peu importe, je m'endors tous les soirs avec mon ticket gagnant bien au chaud dans mon bidon...