IAC 2 - Nous 0
Voilà... Je suis sur le quai de la gare, une fois de plus, je regarde le train s'éloigner, il ne s'est pas arrêté pour nous.
Je n'ai quand même pas manqué de saluer mes copinautes à l'intérieur! :-)
Au moins l'attente a pris fin, au moment du débarquement ce matin.
Ce n'est pas vraiment une surprise: un petit test pipi négatif vendredi matin à 14 dpo m'avait quand même bien aiguillée.
Alors je m'analyse: comment je me sens?
Pas trop mal, en fait. Je n'ai même pas pleuré (ou alors juste un peu, 5 min devant la télé avant de m'endormir vendredi soir, pas grand chose quoi...)
Attention, il n'est cependant pas exclu que je m'effondre d'ici demain, devant une mauvaise série télé, ou dans la douche comme ça d'un coup, ou bien si je me découvre un nouveau cheveu blanc, ou parce que je n'arrive pas à ouvrir le bocal de confiture...
En fait ce n'est pas vraiment une surprise, c'est un peu contradictoire comme sentiment, mais je ne crois pas vraiment aux IAC.
Disons que j'y crois au moment où on la fait: pendant la stimulation, le jour J, on regarde les résultats, on analyse, "il va bien y en avoir un qui va trouver son chemin", on leur a déblayé le chemin, je suis gavée d'hormones, ça PEUT marcher!
Ensuite on attend et on y croit aussi, on fait des calculs: à mon anniversaire je serai enceinte de 6 mois, au tien de 7 mois, et tiens peut-être même que j'accoucherai le jour de l'anniversaire du tchoutchou, 9 ans après sa naissance.
On est obligé d'y croire, parce que sinon c'est insupportable.
Et le verdict fait mal bien sûr.
Mais au fond de moi, je sais. Je sais que j'ai une vie en PMA avant, que j'ai 4 FIV , 3 ponctions et 2 transferts au compteur.
Je sais que la nature ne m'aide pas, ne m'aime pas.
Je sais qu'il faudra bien plus qu'une semaine de Gonal F, une pauvre écho de contrôle et une centrifugeuse à spermatozoides pour nous.
Pour le moment c'est de l'amateurisme, on s'entraine, on se fait les dents.
Bientôt c'est le circuit pro, et c'est là qu'il va falloir être bon.
Décapeptyl, ménopur, anesthésie générale et ponction, je vous attend de pied ferme.
Je suis prête pour les 12 jours de traitement, les 3 ou 4 écho de contrôle, autant de prise de sang et de prélèvements divers et variés.
Alors en bonne et sage écolière, je m'applique pour faire mes devoirs, suis attentive en cours, et attends patiemment les examens de fin d'année, parce que ceux là seront décisifs.
Malgré tout, la fin de cette IAC2 marque le début de l'IAC3, et je me lance dans cette tentative avec toute l'énergie et le positivisme dont je suis capable.
L'IAC est morte, vive l'IAC!!
Je n'ai quand même pas manqué de saluer mes copinautes à l'intérieur! :-)
Au moins l'attente a pris fin, au moment du débarquement ce matin.
Ce n'est pas vraiment une surprise: un petit test pipi négatif vendredi matin à 14 dpo m'avait quand même bien aiguillée.
Alors je m'analyse: comment je me sens?
Pas trop mal, en fait. Je n'ai même pas pleuré (ou alors juste un peu, 5 min devant la télé avant de m'endormir vendredi soir, pas grand chose quoi...)
Attention, il n'est cependant pas exclu que je m'effondre d'ici demain, devant une mauvaise série télé, ou dans la douche comme ça d'un coup, ou bien si je me découvre un nouveau cheveu blanc, ou parce que je n'arrive pas à ouvrir le bocal de confiture...
En fait ce n'est pas vraiment une surprise, c'est un peu contradictoire comme sentiment, mais je ne crois pas vraiment aux IAC.
Disons que j'y crois au moment où on la fait: pendant la stimulation, le jour J, on regarde les résultats, on analyse, "il va bien y en avoir un qui va trouver son chemin", on leur a déblayé le chemin, je suis gavée d'hormones, ça PEUT marcher!
Ensuite on attend et on y croit aussi, on fait des calculs: à mon anniversaire je serai enceinte de 6 mois, au tien de 7 mois, et tiens peut-être même que j'accoucherai le jour de l'anniversaire du tchoutchou, 9 ans après sa naissance.
On est obligé d'y croire, parce que sinon c'est insupportable.
Et le verdict fait mal bien sûr.
Mais au fond de moi, je sais. Je sais que j'ai une vie en PMA avant, que j'ai 4 FIV , 3 ponctions et 2 transferts au compteur.
Je sais que la nature ne m'aide pas, ne m'aime pas.
Je sais qu'il faudra bien plus qu'une semaine de Gonal F, une pauvre écho de contrôle et une centrifugeuse à spermatozoides pour nous.
Pour le moment c'est de l'amateurisme, on s'entraine, on se fait les dents.
Bientôt c'est le circuit pro, et c'est là qu'il va falloir être bon.
Décapeptyl, ménopur, anesthésie générale et ponction, je vous attend de pied ferme.
Je suis prête pour les 12 jours de traitement, les 3 ou 4 écho de contrôle, autant de prise de sang et de prélèvements divers et variés.
Alors en bonne et sage écolière, je m'applique pour faire mes devoirs, suis attentive en cours, et attends patiemment les examens de fin d'année, parce que ceux là seront décisifs.
Malgré tout, la fin de cette IAC2 marque le début de l'IAC3, et je me lance dans cette tentative avec toute l'énergie et le positivisme dont je suis capable.
L'IAC est morte, vive l'IAC!!